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Thursday, May 22, 2014

Video: Beach Soaring with the Libelle

On the road to La Muela (Spain) , I did a stop in Tarragone, south of Barcelona. I flew 1 hour on the beach with the Libelle with almost no wind but however some lift. Great soaring session, with a great plane !

Beach Soaring with the Libelle from Pierre Rondel on Vimeo.


Shinto from Aer-o-tec


The shinto is the new F3B/F3F flagship of Aerotec (germany) for 2014. It has been designed by Stefan Eider in collaboration with Max Steidle. The manufacturing is done by the well known Vladimir Model. Philippe Lanes, my team mates, received on of the first exemplar, and used it sucessfully during the first french league contest in Panat and also in La Muela. It is not necessary to say that the moulding quality is just awesome, using the latest fabric development like the carboline. Acording to Philippe, the plane is very easy, light and nervous on the ailerons, and as soon as it gets its speed is very foregiving and difficult to slow down. You can find more information about the shinto on Aerotec's website and also on Vladimir's website

Below is a video filmed during our team practice in Séderon in the Southern Alps.


Sederon F3F league contest


Séderon is located in the southern french Alps. 30+ pilots entered the contest, which makes it a very popular contest every year.

On saturday, we have been able to do 4 rounds in growing conditions. Best time of the day, and of the whole contest was 36s by thomas Delarbre with his Stinger. On sunday, after the rain cleared around midday, we could start and manage 2 extra rounds in very variable conditions with cross wind, and strong thermals time to time. French F3F team 2014 took the 3 first places (1/ Pierre Rondel, 2/ Frederic Hours, 3/ Philippe Lanes) and the junior pilot Lucas Kugler finishes 10th.

You will find below the video about the league contest of Séderon (southern french Alps). A big thanks to the organisers for the friendly spirit competition.

Sederon F3F from Pierre Rondel on Vimeo.



RC Soaring Digest, June issue


The June issue of RC Soaring Digest has been released, and this month one picture of planet-soaring is doing the back cover  (Schwing 88 at le col du glandon).


This month, RCSD contains a very detailed article about Bell-Shaped Versus Elliptical Lift Distribution Wings, and Proverse Yaw-Roll Coupling.

You can download this download this webzine here.

Wednesday, May 14, 2014

[Essai en Français] Easystar 2 version RR de Multiplex

Article paru dans Modèle Magazine



Easystar 2 version RR de Multiplex ...  Toujours un coup d’avance !

Introduction

L’Easystar est sans aucun doute l’un des bestsellers de Multiplex depuis des années, un moto-planeur compact, aussi bien utilisé pour débuter que pour faire du vol en immersion, conjugué à toute les sauces, ayant ses afficionados,  et particulièrement reconnaissable par son look avec son moteur propulsif.  Après un premier  petit  « relooking » il y a quelques années, je vous propose aujourd’hui l’essai de la nouvelle génération, l’Easystar 2, sortie fin 2011, et déjà disponible à la vente.

On ne change pas une formule gagnante !


On pourrait résumer ce nouvel  Easystar 2 par la formule suivante : rien ne change, et pourtant tout change !  Au premier coup d’œil, cette nouvelle version ressemble beaucoup à la version précédente, mais on note rapidement que la ligne s’est adoucit et que le pylône moteur est plus haut et plus esthétique, permettant d’accueillir un outrunner et une hélice plus grande, gage d’une plus grande puissance.  L’envergure est  à quelques mm près la même (6 mm de plus), le fuselage est un peu plus long, l’Easystar 2 offre un poil plus de surface alaire, et une charge alaire en légère diminution (25g/dm2 au lieu de 28). Mais là ne réside pas les atouts de cette nouvelle génération de l’Easystar.  Les réelles nouveautés sont le moteur brushless outrunner équipé d’une hélice propulsive repliable, un empennage démontable grâce à un système très astucieux,  des ailes pré-équipées pour l’installation d’ailerons, et enfin d’un volume intérieur de fuselage bien plus important permettant d’y embarquer  des accus de grosses capacités.

Inspection du Kit


La version essayée est la version « Ready to fly », baptisée RR, qui arrive avec les 2 servos profondeur/direction installés, le moteur brushless et son contrôleur montés sur un kit entièrement assemblé. On se trouve en possession d’un moto-planeur 2 axes. Il reste à brancher votre récepteur et mettre la batterie de propulsion avant d’aller voler. Regardons de plus près les différents éléments du kit. Pour avoir possédé 2 Easygliders, un twinstar (première génération) et plus récemment un Merlin, je mesure le chemin parcouru par Multiplex depuis l’apparition des premiers kits en Elapor. Cet Easystar 2 franchit un nouveau pas que ce soit dans la qualité moulage, d’assemblage, les ajustages des pièces entre elles, et de la conception.  Ce kit respire le soin apporté aux moindres détails de la conception. Les 2 demi ailes sont terminées, boite à clé fermée, sans point dur, autocollants de décoration avec un aspect satiné du plus belle effet posés. L’aileron n’est pas découpé, mais tous les moulages sont présents. A l’intrados, le logement pour un servos de 9gr est moulé et dissimulé sous la décoration adhésive, tout comme la saignée permettant de router le fil de servos jusqu’au fuselage. La qualité de moulage est excellente, aucun picos visibles à l’extrados, donnant un état de surface très propre, les buses d’injection se trouvant à l’intrados. Dans la poche d’accessoires qui accompagne le kit, on trouve tout l’accastillage  nécessaire pour le montage des ailerons, excellente attention !


Passons au fuselage, lui aussi livré terminé : Même qualité de moulage, à laquelle se rajoute une très belle qualité de montage.  Tout de suite, ce qui attire l’œil, c’est l’installation du moteur, joliment carénée. Le capot en plastique est parfaitement ajusté. Il s’enlève par trois vis pour laisser l’accès au moteur, un PERMAX BL-O 2830-1100 et au contrôleur MULTIcont BL-20 SD, situé à l’intérieur du pylône. Les servos, 2 Nano S, sont installés sous l’assise de l’aile et les commandes sont posées. C’est très proprement fait mais le petit bémol est qu’ils ne sont plus du tout accessibles en cas de maintenance, dommage. La verrière, terminé avec son système de verrouillage est peinte couleur gris anthracite aspect satiné. Les stickers sont également posés. Côté dérive et profondeur, rien à faire si ce n’est que monter l’empennage une première fois pour régler la commande de profondeur, pour laisser ensuite le domino serré avec sa vis sur la corde à piano et non sur le guignol de profondeur (système démontable astucieux permettant aussi de servir de fusible en cas de choc important). Ce même type de guignol est également utilisé à la dérive ou sur les ailerons. Une clé tube en fibre de verre accompagne l’ensemble. La boite, muni de sa poignée constitue le moyen de stockage et de transport idéal, moyennant un ou 2 intercalaires en mousse pour éviter que les éléments se marquent entre eux pendant le transport.

Version 3 axes


Ayant 2 servos de 9 gr qui trainaient au fond du tiroir, j’ai opté de monter cet Easystar 2 en 3 axes tout de suite. Cette opération est largement facilitée par le fait que l’aile est « ailerons ready » et que tout l’accastillage nécessaire est fourni. Après avoir rallongé les fils de servos, on découpe soigneusement les puits de servos et la saignée pour le fil dans la décoration adhésive. Si besoin est, on adapte un peu la forme ou la dimension du puit de servos avec un cutter muni d’une lame neuve. Le servos se met en place dans son logement avec une petite pression, en ayant pris le soin de positionner correctement le palonnier de servos. Un petit point de colle genre « résiste à tout » permet d’avoir l’esprit tranquille. Côté gouverne, le guignol en plastique est collé à la cyano. La commande est en corde a piano, coudée en Z cote servos, et droite coté guignol. Le domino et sa petite vis pour clé Allen, pincé par le guignol permet de régler précisément et facilement le neutre de l’aileron.
Coté fuselage, un profilé en plastique est déjà en place sur l’assise recevant l’aile et permet de coincé puis immobiliser avec une goutte de cyano les 2 prises de servos femelle (type universelle) des rallonges de servos allant au récepteur. L’opération complète d’installation des ailerons ne prend pas plus de 15 minutes.
Pour terminer le montage, après connexion des différents servos et contrôleur sur le récepteur, on le glisse et immobilise sous l’aile, le plus loin possible, avec de la mousse. Puis il reste à mettre du velcro adhésif (fourni) à l’intérieur du fuselage pour fixer la batterie de propulsion. Ne pas hésiter à mettre une longueur importante y compris assez loin vers l’avant, car vous aurez possiblement à avancer ou reculer la batterie en fonction de son poids afin de garder le bon centre de gravité. Par rapport à cela, je me suis d’ailleurs permis une petite modification du kit en collant sous l’intrados de l’aile 2 petits bouts de gaine plastique blanche pour indiquer clairement le centre de gravité et me permettant de le contrôler rapidement sur le terrain avec les 2 doigts. 

Direction le terrain


Pour les essais,  j’ai utilisé une batterie 3s 2200mAh et une 3S 1800 mAh, plus légère. Elles permettent d’obtenir le bon centre de gravité sans rajouter de plomb. Installation de la batterie, on vérifie le centrage, bien content de la petite modification décrite plus haut, essais moteur et hop … c’est parti !
Après quelques mètres en plané,  je mets les gaz et l’Easystar 2 prend immédiatement sa pente de montée, sous une pente de 30° environ. La puissance est sécurisante, évidemment plus importante qu’avec la première génération de l’Easystar 1, mais cela ne grimpe pas à la verticale, sans aucun doute due à la dimension limitée de l’hélice de par sa configuration propulsive.
En pilotage 2 axes, la dérive possède un bon mordant malgré sa petite taille. La profondeur, plus grande est elle aussi efficace et précise. La mise en virage à la dérive se fait parfaitement, et la remise à plat de même bien qu’il y a cette petite latence entre le moment où l’on donne l’ordre et le moment ou la dérive agit à contre, propre au pilotage 2 axes. Dans ces conditions on évitera de se retrouver aux grands angles. Le décrochage arrive tard et est tout gentil, donc se rattrape très facilement.


En pilotage 3 axes, l’Easystar 2 est beaucoup plus joueur et offre un confort de pilotage plus important et élargit  considérablement le domaine de vol. Les ailerons sont doux et fournissent un taux de roulis suffisant pour le vol normal ou la voltige de base. Les trajectoires sont plus précises et tendues.
Moteur coupé, l’Easystar 2 plane plutôt bien, sans pour autant rivaliser avec son grand frère l’Easyglider. On apprécie l’hélice repliable qui ne freine plus et se fait oublié. Dès lors, les phases de plané se font plus nombreuses, on se prend à explorer l’espace de vol, à la recherche du thermique de passage. L’Easystar 2 le signale d’ailleurs plutôt bien et est capable de l’exploiter, prenant de l’altitude au passage. La spirale en 3 axes est une formalité, dérive dans le sens du virage, ailerons à contre pour contrôler l’inclinaison, et on dose la profondeur pour gérer la montée. La taille compacte ne permet pas d’aller trop loin, comme avec des planeurs plus grands, par contre comme l’Easystar transite bien, on peut couvrir du terrain, et puis si on est impatient, un filet de gaz et le tour est joué.
Mare de faire des ronds en l‘air ? … Aller, manche au tableau et prise de vitesse pour faire un peu de voltige. Les figures verticales, loopings ou renversements, passent bien, mais on n’hésitera pas à utiliser le moteur pour gagner en amplitude et en contrôle de trajectoire. Cela devient rapidement un exercice plaisant.
Le tonneau passe sans encombre, sans « barriquer ». Là aussi l’aide du moteur apporte plus de dynamisme à la figure et permet même d’enchainer plusieurs tonneaux, dans l’axe, sans sur-pilotage. La poussée du moteur n’interfère aucunement, ce qui est un bon point.
Le vol dos est un régal, parfaitement contrôlable, dosable à chaque instant grâce à l’efficacité et le  mordant de la profondeur. L’utilisation du moteur permet de rester plusieurs minutes sur le dos et d’enchainer les passages bas, un délice ! 
L’autonomie de vol est particulièrement importante puisque qu’avec une batterie Lipo 3s de 2000 mAh on avoisine facilement les 45 minutes de vol par temps neutre en fonction des conditions et de la gestion des gaz.
Pour terminer ce chapitre sur le vol, quoi de mieux qu’une ou deux petites vidéos pour vous forger votre opinion ! La première vidéo a été faite lors de la première séance de vol :


Easystar 2 MPX from Pierre Rondel on Vimeo.

La deuxième vidéo a été prise lors de la séance photo, en guise de « making of » :


Easy Star 2 shooting session from Pierre Rondel on Vimeo.


Que du bon !


Le bilan au final est très positif ! Ce nouvel Easystar 2 est excellemment bien conçu, parfaitement moulé et superbement bien assemblé pour cette version RR. Le plaisir et la facilité de pilotage qu’il apporte le positionne clairement  comme le moto-planeur compacte à tout faire, aussi à l’aise pour faire ses premiers pas  en version 2 axes, que pour vous défouler en version 3 axes pour les pilotes plus expérimentés, il fera également  une excellente « plateforme » pour la photo ou la vidéo aérienne ou alors pour le vol en immersion grâce à sa grande capacité de chargement. La version RR est vraiment parfaite pour les plus pressés d’entre vous. Bref à conseiller sans réserve !

Caractéristiques techniques :

  • Envergure: 1366 mm
  • Longueur: 977 mm
  • Poids en vol: 
  • 585 gr hors accus de propulsion 
  • 762 gr avec accus Lipo 3S 2200mAh
  • Surface alaire: env. 28 dm² (aile + stab)
  • Charge alaire: 27 g/dm²
  • Fonctions RC: Profondeur, Direction, Moteur, (Ailerons optionnels)
  • Moteur : PERMAX BL-O 2830-1100
  • MULTIcont BL-20 SD

Réglages: (+ s’entend vers le bas et – s’entend vers le haut)
  • Centre de gravité :  80 mm 
  • Profondeur +/- 8 mm 
  • Dérive : +/- 13 mm 
  • Ailerons : - 15 mm / +10 mm
J’ai aimé:
  • Qualité du kit
  • Bel assemblage pour cette version RR
  • Le stab démontable


J’ai moins aimé:
  • Servos de fuselage non accessibles
  • Le moteur aurait pu être un poil plus puissant … 

[Essai en Français] Mobius action cam ... Elle a tout d'une grande !

Article paru dans Modèle Magazine (Mars 2014)


Introduction

Adepte de vidéo et photos embarquées, je suis équipé de l'imposante GoPro 3 et d'une keycam 808#16 V2 Lens-D. Pas totalement satisfait, j'étais à la recherche d'une caméra de qualité d'image équivalente à la GoPro mais de taille comparable à la keycam et proposant un mode photo en plus de la vidéo. C'est donc avec intérêt que j'ai suivi l'apparition de cette nouvelle Mobius dont je vous propose l'essai aujourd'hui.

Présentation

Cette Mobius est le fruit de la collaboration entre le concepteur/fabricant de la Keycam, basé à Hong Kong et de plusieurs modélistes, dont l'initiateur du projet Tom Frank, spécialiste des Keycams, et de développeurs aux états unis et au Royaume-Unis. La Mobius se présente sous la forme d'un boitier rectangulaire et anguleux, en plastique noir, rigide et haute densité. Sur la partie supérieure se trouvent 3 boutons (mise en route, changement de mode, déclencheur) et d'une LED 3 couleurs permettant d'indiquer clairement le mode dans lequel on se trouve, ainsi que l'état (le clignotement signifie que l’enregistrement en cours). 2 parties métallique faisant pense à des boutons sont en fait des dissipateurs de chaleurs pour les composants électronique internes (DSP et mémoire). Sur la face arrière on retrouve le logement de la carte micro SD, un port Mini USB (pour le charge de la batterie et la communication avec un PC (interface graphique ou accès stockage USB). 2 petits trous apparaissent également: il s'agit du bouton de reset, et de la LED rouge d’enregistrement qui vient en complément de la LED de la face supérieure. La face avant laisse apparaitre l'objectif ainsi que le trou du microphone. La face inférieure du boitier n'expose que 2 petites vis permettant le démontage du boitier.

Passons aux quelques accessoires qui sont livrés avec la caméra: Tout d'abord un support avec un écrou photo standard 1/4-20 permettant de monter la Mobius sur n'importe quel pied photo. Il permettra le montage sur différents supports. La caméra est livrée également un câble USB/mini USB pour la recharge ou communication avec un PC, un petit morceau de velcro pour une accroche sur une surface, et un minuscule clé Allen pour le démontage du boitier, sans oublier le petit bouchon d’objectif.  En option, il existe des supports ventouse ou à coller (double face 3M).

L’objectif offre un angle de vue de 110°, ce qui donne un léger effet « fish-eye » mais moins important que la GoPro et ses 127° et 170° selon le mode. C’est, il me semble, un bon compromis. Coté batterie, la Mobius est équipé d’une batterie Lipo de 520mA. Il faut environ 2h30 pour une charge complète. Elle donne une autonomie d’environ 80 minutes qui dépendra beaucoup de l’utilisation (petite séquences vidéo, ou enregistrement continue).

Les réglages

Les présentations faites, regardons de plus près les fonctionnalités de cette Mobius, car c'est là que les choses commence à devenir intéressantes: La caméra propose 2 modes vidéos (configurables indépendamment) et un mode photo. Il est donc facile et rapide de passer d'un mode à l'autre en fonction de vos besoins, sans avoir à connecter et reconfigurer la caméra.

Les 2 modes vidéo offrent le choix parmi les réglages suivants:
  • 3 réglages de résolutions et im/s : 1080p-30fps or 720p-60fps or 720p-30fps (compression vidéo au format H.264)
  • 3 niveaux de qualité (Super, Standard, and Low) qui influent directement sur le taux de transfert  (de 5,8  kbps à 18 kbps)
  • Fonction HDR (high dynamic range) permettant d'améliorer la dynamique, l'intensité lumineuse de l'image.
  • 5 durée max d'enregistrement: 3, 5, 10, et 15 min. plus "Max" qui enregistre jusqu’à ce que la taille du fichier atteigne 4 Go (en fonction de la taille de la carte, bien entendu).
  • Enregistrement en boucle fichier, c'est à dire qu'un fois la carte micro SD pleine, la Mobius écrase les fichiers les plus anciens et continue à enregistrer
  • Orientation  (180° de rotation) pour enregistrer avec la caméra tête en bas.
  • Activation/désactivation de l'enregistrement du son
  • Activation/désactivation de l'affichage de la date/temps


Le Mode photo est plus simple avec les réglages suivants:

  • Résolution photo : 2304x1536, 1920x1080, or 1280x720 pixels
  • Intervalle entre 2 prises automatique de photo (timelapse): 0.25 ou 0.5 seconde (en 1920x1080 max), et 1, 2, 5, 10, 30 et 60 secondes pour toutes les résolutions
  • Activation/désactivation de l'affichage de la date/temps

Enfin on trouve quelques paramètres plus généraux :

  • Délai à l’allumage (bouton enfoncé) pour éviter tout allumage intempestif
  • Auto power off (inactivité) 
  • Enregistrement automatique à l’allumage 
  • Activation/Désactivation de la charge à travers le cordon USB (utile quand la Mobius est connectée à un appareil qui ne peut fournir la puissance)
  • Standard TV out (PAL ou NTSC)
  • Format TV (4:3 ou 16:9)

La Mobius propose 2 méthodes de paramétrage, toutes les deux faciles à appréhender. La première que je qualifierais de « manuelle » consiste à récupérer le fichier de configuration sur la carte micro SD (avec une manipulation simple des boutons), puis après modification faire relire/charger ce fichier par la caméra. Pour confirmer que la nouvelle configuration a bien été prise en compte, la caméra supprime le fichier de la carte Micro SD une fois qu’elle l’a chargé. C’est astucieux et imparable. Dans le fichier de configuration, chaque paramètre est explicite et clairement nommé, sa valeur actuelle est entourée de crochet, et sur le reste de la ligne apparaissent les différentes valeurs possibles et leur signification.
La deuxième méthode utilise l’interface graphique du logiciel disponible sous Windows ou Androïd. Elle est plus simple car il suffit de cocher les options et appliquer les changements. 
Si l’application Windows fonctionne parfaitement, je me suis emballé un peu vite sur l’application Androïd car je n’ai pas réussi à la faire fonctionner sur mes 2 téléphones Androïd (Galaxy S2 et Wiko Darkside). Après quelques recherches sur le net,  je me suis aperçu que le programme ne pouvait fonctionner que sur les téléphones qui possédaient la fonctionnalité de découverte d’un hôte connecté à travers la prise USB, et malheureusement tous les téléphones n’ont pas cette fonctionnalité.  Le Galaxy S2 est pourtant compatible et je n’ai malgré tout pas réussi à le faire fonctionner. De plus cela nécessite un câble micro USB vers mini USB, ou d’un adaptateur. Bref, j’ai jeté l’éponge. Mais en théorie cette application Androïd donne accès aux mêmes réglages que l’application PC, avec l’avantage de pouvoir le faire sur le terrain.
La camera peut être “flashée” avec tout nouveau firmware disponible. L’application PC le propose automatiquement quand un nouveau firmware est disponible et le fait d’un seul clic. Manuellement, il suffit de déposer le fichier de firmware sur la micro SD et démarrer la caméra en appuyant en même temps sur une touche particulière.

Sur le terrain

A l’usage, j’ai trouvé la Mobius d’un format idéal pour nos besoins. On peut l’emmener partout, la porter simplement sur la visière d’une casquette car elle est légère. Mais il est évident que l’utilisation préférée de la Mobius est de la monter sur un modèle. Que ce soit à l’avant du fuselage pour du FPV (elle possède un sortie vidéo), au saumon de l’aile, ou pourquoi pas au sommet de la dérive, la Mobius est idéale pour obtenir des angles de prise de vue inédits et spectaculaires. L’angle de vue de l’objectif permet, depuis le saumon de l’aile) d’avoir l’ensemble du planeur sur l’image. Autre domaine de prédilection de cette petite caméra est de la monter sur un multicopter, en lieu est place de la populaire GoPro. Son faible poids permet même d’envisager d’utiliser des multicopter de tailles inférieures, donc moins couteux ou alors d’augmenter le temps de vol sur des multicopters plus gros.
L’utilisation, grâce aux 3 boutons et aux LEDs bien visible, même en plein soleil, est sans surprise. En mode vidéo, les séquences offrent une belle fluidité, et un beau piqué d’image. En mode photo, avec prise d’une photo toutes les 2 secondes, en résolution maximum, on obtient un bon compromis (surtout si vous utilisez une carte de 16Go ou même 32 Go) qui permet d’avoir une excellente probabilité de photos bien cadrées. Les clichés obtenus sont réussis, avec beaucoup de netteté et de contraste. Bref, la Mobius joue clairement dans la cour de la GoPro.

Conclusion: 

Cette Mobius a vraiment tout d'une grande, malgré son petit prix, et c'est une très bonne surprise. Elle rivalise sans rougir avec la référence du marché, la GoPro Hero3, coté qualité d'image, netteté, gestion de la lumière, même si la GoPro propose plus de fonctionnalités (wifi, ciné 4K, etc …), ce dont nous n'avons pas forcément besoin. La Mobius par contre prend le dessus aisément coté encombrement, forme, et poids, permettant d'envisager de la monter à peu près partout et obtenir ainsi des angles de prise de vue vidéo ou photo inédits. Afin de juger le résultat vous-même, voici le lien vers une vidéo faite avec la Mobius (enregistrement en 1080p, transfert sur youtube en 720p).
http://www.youtube.com/watch?v=8DYY-FKeOaQ

Caractéristiques

  • Dimensions : 61mm (Longueur) x 35mm (Largeur) x18mm (Hauteur).
  • Poids : environ 40g
  • Résolution vidéo max : 1080p à 30 images/seconde
  • Résolution photo max : 2304 x 1536 pixels
  • Angle de vue (AoV) : ~110°
  • Prix 85 Euros
  • Distributeur : Flash-RC.com

J’ai aimé
  • Compacité et performance
  • Excellent qualité d’image photo et vidéo
  • Facilité d’utilisation
J’ai moins aimé
  • Pb pour faire fonctionner l’application Androïd



Wednesday, May 7, 2014

Needle 115 V-Tail



For few days already, I have finished the V-tail fuselage of the Needle 115 and flying with it. In fact it uses the short fuselage and the tails of the Neddle 124. Flying weight 2250gr, CoG 93mm like the cross tail fuselage.
For comparison, my second light crosstail N115 fuselage is 2200g, so 50gr less. But the weight distribution is not the same and is in favor of the V-tail version.
Maiden occured at the local slope with light conditions, so it was hardly difficult to see any difference.
However last week-end, we had a super good flying session at Puy de Manse with 13 to 16 m/s of wind.
It was the opportunity to test the V-tail version against the crosstail version.
About the same empty flying weight, 2250gr for the V-tail, 2200gr for the crosstail, 1.4kg of ballast, same CG, same wing settings (flap, reflex, snapflaps). It was just a matter of swapping the wings from one fuselage to another. Therefore I flew alternatively the V-Tail and the crosstail version of the Needle 115 all the afternoon.
First observation is that the crosstail is much stable than the V-tail that is having some light snaking sometimes. This is a well know caracteristics of the V-tail in general, lacking some lateral stability. Longitudinal stability is however great. I found the V-tail easier in Energy management turns with a good tracking, lots of "power" in the turn. In normal turn, the crosstail is more well mannered. I didn't notice any difference in term of straight speed, both are very fast.
At the end this is a question of taste, in term of look, and manners. Some pilots will prefer the crosstail for its polyvalence, others will adopt the V-tail for its agility thanks to the weight distribution. But this is good to have both available for the same wings. I came back from this afternoon with the following video:


Needle115 VTail vs CrossTail from Pierre Rondel on Vimeo.

Jehnedi (CZ) F3G Eurotour final contest report

Text and photos:  Sebastian Haase (German version below) In my last and first report on the new, young and upcoming FAI class F3G, Pierre an...