Après pas mal de surf sur le net, à rechercher une balise qui soit d'une taille "compatible" avec nos fuselages fins de F3F, je suis tombé sur plusieurs articles proposant des montages DIY. certains sur des D1mini (relativement gros mais facile à flasher directement en micro usb), puis une solution à base d'ESP01, dont le format me semblait bien mieux adapté (un ESP8266, un module Wifi intégré, les ports IO dispo pour communiquer avec le module GPS).
Pour le GPS, j'ai essayé de chercher les solutions les plus petites possible. Le BN180 semblait intéressant mais malheureusement, l'absence de batterie intégrée rend le lock GPS long au démarrage. Pour juste une paire de millimètres de plus, on retrouve le BN220 qui lui répond tout à fait au cahier des charges que je m'étais donné: économique, facile à réaliser, petit format.
Je tombe même ensuite sur un article sur modelisme.com ou "techno64" propose le montage exactement identique à ma piste étudiée: si on est deux sur le même chemin, il doit donc y avoir un truc sympa au bout!
Effectivement, il existe une version du logiciel de balise déjà tout prêt à flasher pour l'ESP01.
Il suffit juste de saisir son Identifiant Unique dans le code avant de le pousser sur le contrôleur.
La règle, validée et définie par la DSAC est la suivante:
000 pour le trigramme constructeur (réalisation à usage personnel), 3 lettres de son choix (trigramme de votre nom par exemple), 24 chiffres pour le numéro de série du module. Il est demandé de mettre une série de zéros suivi d'un chiffre par incrément de vos appareils. Par exemple, pour ma balise, j'ai enregistré le code 000ACO000000000000000000000001
Il est important de préparer l'enregistrement de ce code sous AlphaTango avant le flashage du module car le site web vérifie que le code est bien "libre" et vous l'affecte alors à vous pour garantir son unicité.
Au niveau câblage, quelques petites soudures d'une grande simplicité (source techno64):
Auteur : Pierre Rondel - Photos: Joël Marin & Pierre Rondel
Introduction
Le marché du planeur F3F tout composite se porte bien. Il n'y a qu'à voir les délais de livraison qui s'allongent et les prix qui s'envolent chez certains fabricants. De plus les compétiteurs sont dans leur majorité souvent très conservateurs et il n'est pas rare qu'ils achètent le même planeur que le voisin, non pas parce c'est le meilleur planeur, mais parce qu'ils ne veulent pas prendre de risque. Du coup on approche parfois de compétition monotype, et ceci est bien dommage je trouve. Il est dès lors intéressant de se tourner vers les nouveaux venus et de s'intéresser à ce qu'ils offrent. C’est dans cette optique que je vous propose de découvrir un planeur récemment arrivé sur le marché, fabriqué par AviatikComposites, basé en Slovaquie, le Wasabi. Nous allons également, dans l'essai qui suit, vérifier si la proposition est aussi épicée que l’évoque son nom !
Faisons les présentations rapides !
La partie aérodynamique du Wasabi a été pensée en collaboration avec Dirk Pflug. Le planeur fait 3m d'envergure, soit un tout petit peu plus que la moyenne habituelle, mais reste cependant dans les dimensions idéales pour le vol de pente et le F3F. La forme d'aile est elliptique avec des saumons arrondis et une flèche moins prononcée pour diminuer l'effet Vortex au saumon. Les ailerons et gouvernes de stab ne sont pas débouchant pour des raisons pratiques selon le fabriquant. Le fuselage ne cède pas à la mode du "slim" et est comparable à un fuselage de Freestyle 3 ou Pike Precision 1. Il accueille un compartiment à Ballast, qui s'ajoute au ballast de clé et des ailes. Nous verrons plus tard que le ballast de fuselage peut avoir son intérêt.
Il est important de remarquer que le Wasabi peut dépasser allègrement la limite FAI des 75gr/dm2 si l'on remplit l'ensemble des compartiments à ballast, il faudra donc rester vigilant en compétition afin de respecter les règles FAI. Le Wasabi est proposé en plusieurs version du simple carbone 160 à un prix d'attaque attractif, au double carbone 160/160 en passant par des layups plus léger tel que le simple ou double carbone 90, bref tout le monde trouvera chaussure à son pied en fonction de ses habitudes de vol et ses objectifs. Personnellement, j'ai pris la version double carbone 160/90 qui offre un bon compromis robustesse/poids. Regardons maintenant la composition et la qualité du kit.
Un kit complet et de belle qualité !
Le carton une fois ouvert, on découvre le Wasabi parfaitement emballé (C'est un point important car quand on sait comment les paquets sont transportés et manipulés par les transporteurs, on ne dort plus la nuit !!!!)
Les ailes et empennages sont livrés dans leur jolie housse (La housse de fuselage est-elle en option), les platines et le système LDS MPJet avec tout l'accastillage nécessaire pour le montage des servos dans les ailes, les faisceaux de câbles partiellement préparés et soudé. Le ballast et spacers de fuselage et d'aile (ballast de clé en option). On trouve même un gabarit de réglage de neutre pour l'aile et le stab, gentille attention !
Intéressons-nous maintenant de plus près aux éléments moulés : Ils sont de superbe facture, avec une très belle peinture sans bavure, des découpes très propres. Les ailes laissent deviner un souci du détail avec par exemple la nervure d'emplanture en carbone parfaitement réalisée avec l'ouverture pour le connecteur vert MPX. Le compartiment à ballast ou la boite à clé montrent des angles parfaits et un état de surface miroir. La clé s'insère sans forcer et sans jeu. Les pions d'ailes sont bien entendu déjà posés.
Côté stab, on retrouve également la nervure d'emplanture en carbone. Manivelle de commande et pions de centrage sont en place. Seul petit bémol (il faut bien que je trouve quelque chose), les chapes a boules ne sont pas complément dégagées et accessibles une fois les stab montés. Il ne manque que 3 ou 5 mm pour une parfaite accessibilité, c'est dommage.
Le fuselage est bien avancé dans son montage puisque le tube à ballast est déjà posé, la platine servos terminée avec des inserts laiton pour vis M2 est prête à recevoir les servos. Le plan de joint est presque invisible montrant une belle maitrise du moulage. Il reste juste à terminer les commandes de profondeur coté servos et à faire le câblage. Les commandes de profondeurs sont en jonc fibre de verre gainé téflon, coulissant dans une gaine plastique. Personnellement, j'aime bien cette solution que je préfère au jonc carbone rigide.
La Clé d'aile, quant à elle, est particulièrement large et d'une seule pièce, et inspire confiance. Le plomb de centrage est fourni.
Tous les éléments s'emboitent facilement et s'ajustent parfaitement une fois monté, aucun jeu nul part, bref du bel ouvrage et un beau kit !
Assemblage, une simple formalité !
J'ai commencé par préparer et terminer les faisceaux de câble pour le fuselage et les ailes. Celui destiné au fuselage partage le + et le moins pour 2 servos, ce que je trouve inutile car cela crée un point de panne non nécessaire et permet de passer moins d'ampérage. J'ai donc changé l'un des câbles pour avoir 2x 3 fils par prise verte, sans partage du plus et de la masse.
Ensuite, comme sur tous mes planeurs, lors de la pause du connecteur MPX vert dans le karman, je colle 2 petites platines en CTP 1mm qui travers de part en part avec un retrait de 2mm de chaque côté afin de servir de butée lors du collage des prises. J'utilise également un gabarit en impression 3D qui garantit que la prise affleure et est bien perpendiculaire au Karman. Les prises collées et les câbles passés vers l'avant, on continue avec les servos de profondeur. Le montage des servos de profondeur est un régal. Pas de trou à percer, pas logement à élargir, le servo MKS HV6125e rentre sans effort, sans abimer le fil et se vis directement avec les vis M2. N'ayant pas de vis fournis dans mon kit (je ne sais pas si c'est un oubli ou si ces vis ne sont pas fournies) j'ai simplement utilisé des vis de palonnier de servo métal Futaba qui font le bon diamètre et la bonne longueur et que l'on trouve en petit sachet en magasin spécialisé. Pour terminer les commandes, on monte les stab, scotche la gouverne au neutre avec du scotch papier, puis on calcul précisément la longueur à couper et a dénuder (enlever la couche en téflon) pour coller à l'époxy rapide l'embout fileté en laiton fourni. J'ai remplacé les chapes métal M2 par des chapes plastiques/axe métal MPjet que j'utilise habituellement sur tous mes planeurs et dont je suis particulièrement satisfait.
On laisse le fuselage de côté pour s'attaquer aux ailes et l'installation du LDS et des supports de servos. Tout d'abord coller le guignol et le bras en époxy coté gouverne en s'assurant que le bras et bien perpendiculaire à l'axe de la charnière. Les bras pour les ailerons sont un peu plus courts que ceux des volets à cause du neutre des servos et la différence de débattement. Passons aux cadres de servos. Dans mon cas, j'ai dû poser les inserts laitons pour les cadres des ailerons car la position de la vis peut varier en fonction du modèle de servos MKS choisi. Pour ma part, j'ai mis les HBL6625 mini. On perce donc à 3 mm puis on vient insérer l'écrou-griffe en laiton avec un petit marteau.
On peut maintenant coller les supports de servos, avec le servo en place avec sa tête de servos, mais sans son axe en ce qui me concerne, le cadre venant de toute façon s'appuyer contre le longeron. Une fois sec, on peut terminer finaliser le montage des servos, avec le bon décalage de neutre à la radio. Il reste à coller (pour ceux qui le souhaitent) le connecteur vert à l'emplanture, avec 2 petites cales en bois derrière la nervure pour augmenter la surface de collage. Lors du collage prenez bien soin de tout protéger avec du scotch fin et du démoulant pour que les prises ne restent pas collées entre elles. La colle utilisée est de l'époxy 30 minutes de R&G.
Bien que le volume de fuselage soit plus important la longueur disponible reste limitée en raison de la présence du tube à ballast et de la distance de dégagement nécessaire. Ma batterie de réception est en 2S Lion 18650 en ligne. J'ai raccourci le plomb le centrage de 1cm pour gagner un peu de place, et j'ai placé ce plomb enlevé au-dessus de la batterie. Le récepteur, un REX6 bien de positionner à plat au-dessus de la batterie, juste devant les servos. L'excédent de fil étant caché en dessous.
En vol
Mon planeur en version double carbone 160/90 pèse à vide 2.5kg, ce qui est un peu plus (50gr à 100grs) que le poids annoncé sur le site du fabricant, mais rien de critique pour autant. Le premier vol s'est passé dans des conditions idéales sur une belle pente accueillante et avec un bon vent. Pour ce premier vol, j'ai ballasté le planeur pour un poids en ordre de vol un peu en dessous de 2.9kg. Dès le lancer, le Wasabi a montré une belle énergie et vitesse, au point que j'ai commencé à faire des bases pour voir ce qu'il avait dans le ventre. Et je n'ai pas été déçu ! Grosse vitesse sur trajectoire et gros appuis, belle agilité et réactivité sur les ailerons et la profondeur. J'ai pu enchainer des dizaines de base sans que le planeur s'essouffle. Pas petit temps le Wasabi ne démérite pas, mais son poids le pénalise cependant un peu. si l'on considère que le poids idéal à vide pour un vent de 3m/s est d'environ 2.3kg, cela signifie que la planeur commence à respirer à 5m/s, à vide, que l'on commence à le ballaster à partir de 6m/s de vent, par tranche de 100gr par m/s supplémentaire comme première approximation, à moduler en fonction de la forme de la pente, son altitude, et son efficience.
Le compartiment à ballast du fuselage permet d'ajuster le centrage du planeur en avançant ou reculant le ballast dans ce dernier, permettant ainsi quel que soit la charge embarquée de rester sur le CG initial
En vol loisir, le Wasabi est agréable, aussi bien à la recherche de thermique et en spirale qu'en voltige et le vol dos peut tenir à l'infini quand les conditions et la volume de vol le permettent. L'atterrissage court grâce au mixage butterfly est une simple formalité. On pensera bien a redonner un peu de vitesse horizontale avant de toucher le sol, surtout quand le planeur est ballasté afin d'éviter que le planeur tape le sol lourdement. Bref ce Wasabi regroupe toutes les qualités que l'on attend d'un planeur tout plastique. L'année 2020 appelée aussi " l'année Covid" ayant été très pauvre coté compétition F3F (pas d'Eurotour ou world cup, pas de league national à part quelques concours avant le confinement ou au cet été), je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de l'utiliser encore.
Le mot de la fin
Au final, c'est une belle surprise que ce Wasabi F3F, avec un kit de très belle qualité et un planeur plein de ressources, compétitif de surcroit en terme de performance pour le F3F. Il constitue une belle alternative aux planeurs que l'on croise d'habitude sur le circuit. Son positionnement au niveau du prix en fait un planeur encore plus attractif. Alors si vous êtes en recherche d'un planeur tout plastique pour la compétition F3F ou plus généralement le vol de pente, car je le rappelle ce sont des planeurs d'une extrême polyvalence, et bien le Wasabi mérite toute votre attention. Bon vols et bon atterrissages à tous !
Good session today with the MicroMax. The slope is not the most efficient one, and the wind was a bit crossed from the left, but the lift was ok and the scenery just superb !
With around 5m/s of wind, I decided to fly all the time with 90gr of ballasted. The MicroMax carries ballast easily, and demonstrated very good capabilities. What I like is despite his small size of 1.15m wingspan, it really behaves like a bigger plane. It is stable, cruises very well, keeps energy in turn. Without snapflap it can already turn very short. Overall, a very good micro glider, very capable !
I will prepare a short video, but I had a problem filming with my Osmo Pocket which kept the horizon level instead of following my head movement (the cam is on a helmet), probably a setting mistake. As a consequence I missed some sequences of the flight, too bad ...
I stopped before the sunset to walk down the slope and drive home before the curfew at 6pm.
I finally maidened my MicroMax, in far to be ideal conditions, almost zero wind, grey sky, at my club slope. Very happy how it went. This tiny plane is flying like a bigger one, very precise, with a wide range of speed. In calm air, it is demonstrative, showing the climbing air pretty well. I had to reduce the camber in thermal position, I have about 1 .5 to 2mm now. CG at 65mm seemed good.
After few flights, I decide to drive to another slope, to try to find mode wind, which I found, but also much lower temperatures and after 5min, I couldn't feel my fingers anymore, event with thin gloves. But I could see the MicroMax is behaving in 2 to 3m/s of wind.
The plane even empty penetrates the wind well, accelerate easily and has a very good energy retention for its size. I could chain 4 loopings in a row, and also tried the roll and 4 steps roll without any problem. I will probably work a bit on the aileron differential next time. The rudder authority is good despite the V-tail. So overall very good feelings after this maiden afternoon.
RTGmodel is releasing this month an electro fuselage for the Orden.
Milan sent me some pictures of it that I'm sharing with you.
Once again, Milan is bringing some innovation with this smart servo
tray, located in the rear boom which is simply inserted by the side. The
servos tray is a 4mm epoxy plate, so very strong which, once glued in
place is contributing to the stiffness of the fuselage. On the picture
we can also notice that the thickness of the carbon fuselage is consequent.
A recess allow to install and tape the servo tray cover.
The pictures is also giving some indication on the motor which is a
28/29mm geared motor (Tenshock Evo 1520 3300Kv on the picture), the
battery is a 4s LiPo.
This allows a large choice of power train and ESC to suit pilot needs
from the sport flying to the F3G competition.
The build went well, but I'm not used to have such small space for radio installation !
The only small issue I encountered was the elevator control horn holes which were too large (1mm) for the 0.8mm piano wire. To fix it, I added a second thin plate of carbon (coming from the servo covers) and re-drilled at 0.8mm.
I ended with a empty flying weight of 227gr, with 8gr of balance lead for a CG at 65mm.
For the ballast, I found an aluminium profile of the right dimension, so could mold 2 ballasts: one at 85 grs, the big one at 190grs.
Maiden flight as soon as weather permits as we have bad weather and snow at the moment.